Aujourd’hui, je m’adresse aux indépendants qui sont tentés par les échanges de maisons, mais qui hésitent à franchir le pas parce qu’ils craignent de ne pas pouvoir travailler sur place (faute de connexion Internet, d’espace approprié, de volonté, etc.).
Chers confrères, ce billet est pour vous. N’hésitez plus: la nomade (sédentaire) a la solution pour vous!
Le coworking!
J’ai moi-même découvert cette nouvelle façon de travailler il y a quelques mois seulement et depuis, je la pratique presque quotidiennement, ici, à Bruxelles.
Le coworking, c’est une nouvelle façon de travailler pour les indépendants, mais aussi pour les adeptes du télétravail et autres entrepreneurs en herbe.
De quoi s’agit-il? Citons Madame Wiki, qui résume très bien le concept:
“L’idée à l’origine est de permettre aux travailleurs indépendants de ne pas rester isolés chez eux et de pouvoir trouver, dans ce lieu et à travers ce réseau, un espace de socialisation propre à l’entreprise.”
Tout est dit – ou presque. En effet, si travailler seul à la maison comporte de nombreux avantages – l’indépendant n’est pas obligé de se farcir des collègues qui n’ont pas exactement le même point de vue que lui…
il peut installer son bureau à l’endroit le plus approprié et l’aménager comme il le souhaite
il peut faire une lessive pendant qu’il négocie avec ses clients, le statut d’indépendant comporte aussi des inconvénients – parmi lesquels le manque de socialisation qui, s’il n’y prend garde, risque, à terme, de le transformer en ermite…
Un espace de coworking, ça ressemble à ça:
ou à ça
ou encore à ça
En effet, les centres de coworking sont plus ou moins grands, plus ou moins familiaux, plus ou moins spécialisés. Ils offrent aux membres tous les services dont ils ont besoin: connexion Internet, imprimantes, café, papier WC (la classe!), etc.
Concrètement, on fréquente ces centres librement, selon nos envies et nos besoins. La plupart des centres proposent différentes formules d’abonnement en fonction des besoins – les avantages de la vie d’indépendant sans les inconvénients!
Le coworking est aussi la solution idéale pour ceux qui ont besoin de calme pour travailler
pour ceux qui ne disposent pas d’un véritable espace de travail à la maison
ou qui en ont assez de partager leur espace de travail avec des intrus
Autre avantage du coworking: il augmente la productivité du travailleur! À la maison, les tentations sont grandes (je ferais bien une lessive… j’irais bien vider le lave-vaisselle, j’aiderais bien les enfants à faire leurs devoirs). Au coworking, la seule source de distraction éventuelle est la pause café avec un coworker.
Enfin, un dernier avantage du coworking: le networking (pardon pour tous ces anglicismes, dont je ne raffole pas habituellement, mais ils sont parfois tellement plus explicites). En effet, les centres de coworking rassemblent des indépendants et autres qui travaillent dans toute une série de secteurs (on y retrouve des spécialistes en communication, en marketing, des graphistes, des copywriters, des ingénieurs, des avocats, des… traducteurs (si si!)… la liste est longue!). C’est donc l’endroit idéal pour découvrir de nouveaux horizons, pour rencontrer des fournisseurs ou des clients potentiels, ou encore des collègues qui pourront vous venir en aide le moment venu. Car la solidarité est grande entre les coworkers.
C’est très joli tout ça, me direz-vous, mais quel rapport avec l’échange de maisons? Et bien, j’ai découvert il y a peu que le centre de coworking où je suis inscrite faisait partie d’un réseau, baptisé “Coworking Visa“. Imaginez un peu: des centaines de centres de coworking dans le monde sont à ma disposition – gratuitement! Rien qu’à Barcelone, j’ai le choix entre six centres! Le Coworking Visa compte des centres dans le monde entier! Je n’aurai donc plus aucune excuse pour ne pas travailler pendant mes échanges: il me suffit d’envoyer un courriel quelques jours avant ma venue pour vérifier qu’ils ont la place pour m’accueillir et je pourrai ensuite partir à la rencontre de mes nouveaux coworkers! C’est pas beau, ça?
(Aïe, Javier… Qui sait? Peut-être fréquente-t-il un centre de coworking à Barcelone pour étudier ses textes?? Va falloir que j’enquête. Bon, d’accord, la nomade est légèrement obsessionnelle (j’ai pas dit “obsédée!) – fallait bien que je place une photo de lui quelque part dans ce billet, ça devient une tradition, maintenant. Un jour, il découvrira mon blog, et il m’écrira, fasciné qu’il sera par la finesse de ma plume, mon intelligence hors du commun et mon humour si subtil. Et nous nous rencontrerons, et il oubliera instantanément cette cruche de Penelope et nous nous aimerons jusqu’à la fin des temps… (long, très long soupir…)).
En attendant de me marier avec Javier, j’espère que j’aurai convaincu quelques indépendants avec ce billet de se bouger le popotin, d’aller s’inscrire sur l’un ou l’autre site d’échange de maisons et de se lancer eux aussi dans cette belle aventure! Et ce qui serait vraiment bien, c’est que ceux qui se décideront viennent ensuite ici nous raconter leurs aventures et leurs impressions. La nomade, elle serait ravie!
PS: Javier, si tu me lis, écris-moi!!!